La sous-location est une solution qui tente de plus en plus de personnes en France. Bien qu’elle présente des avantages certains, cette option est avant tout très règlementée. Il est donc important d’être bien renseigné avant de sous-louer son logement. Petit tour d’horizon sur le principe et les avantages liés à cette solution.
Quel est le principe de la sous-location ?
La sous-location consiste pour le locataire d’un logement à louer une partie ou l’intégralité de ce dernier. Cette solution est idéale pour les personnes qui n’occupent plus l’appartement sur une durée plus ou moins longue.
Légalement, le sous-locataire est considéré comme étant un locataire du bailleur du logement. Ce dernier doit donc être mis au courant par le locataire initial par le biais d’un acte d’huissier ou une lettre recommandée.
Le document devra nécessairement mentionner certains éléments de la sous-location à savoir :
- la durée ;
- le loyer prévu ;
- la date de paiement ;
- et la définition du logement sous-loué.
Le bailleur est en droit de refuser la sous-location sans avoir à se justifier. De plus, le locataire principal reste responsable vis-à-vis du propriétaire, en ce qui concerne d’éventuels dégâts locatifs.
Par ailleurs, la sous-location ne doit pas être confondue avec les notions de colocation ou de coliving. La colocation consiste à partager tous les frais d’un appartement (internet, taxe, loyer, eau) à parts égales entre un groupe de personne.
Concernant le coliving, il s’agit d’un compromis entre la colocation et le coworking. Vous serez donc amenés à vivre avec d’autres personnes dans un logement comprenant :
- une chambre privée ;
- une kitchenette ;
- une salle de bain ;
- et des espaces de travail.
Cette solution s’adresse essentiellement aux entrepreneurs, aux artistes ou aux travailleurs indépendants. L’objectif principal de la colocation et du coliving est donc de favoriser un espace de vie commune. La différence avec la sous-location est qu’elle consiste à laisser votre logement à un tiers en votre absence.
Quels en sont les avantages ?
Cette pratique de plus en plus courante présente de nombreux avantages pour toutes les parties.
Pour le propriétaire
Souvent en l’absence d’un locataire, en tant que propriétaire, vous pouvez ne pas percevoir de loyer ou devrez chercher un nouvel occupant. En acceptant une sous-location, vous vous épargnez donc des désagréments juridiques tout en percevant vos loyers. De plus, en cas de dégâts, vous pourrez toujours attaquer votre locataire principal pour réparer les préjudices.
Pour le locataire
En tant que locataire principale, cette solution est avantageuse, car elle permet de recevoir une partie ou la totalité du loyer. Cela signifie qu’en cas d’absence, vous n’aurez pas puisé dans vos revenus pour régler un logement que vous n’habitez pas.
De plus, vous avez l’assurance de retrouver votre appartement dans un état quasi identique. Pour cela, il peut être judicieux de connaître les valeurs de votre sous-locataire afin de vous assurer qu’il ne vous créera pas plus de problèmes.
Pour le sous-locataire
En tant que sous-locataire, cette option vous permet de faire quelques économies. Par exemple, vous n’aurez plus à engager des frais dans la recherche d’un logement. Vous pourrez aussi bénéficier de certaines aides comme l’Aide Personnalisée au Logement (APL).
Généralement, vous recevrez une aide basée sur le montant du loyer que vous payez au sous-locataire. En outre, la sous-location s’étend à un logement meublé ou non. Si vous optez pour un appartement déjà meublé, vous n’aurez pas à vous occuper des détails pratiques.
Cette solution est donc parfaite si vous ne comptez pas habiter dans la ville pendant un long moment. Dans le cas contraire, il peut être plus judicieux de choisir une colocation ou un appartement personnel.
